Charlotte, en numérique et en usage courant, on n'utilise pratiquement plus de filtres.
- D'abord parce qu'on obtient sensiblement les mêmes corrections en post-production (terme technique désignant le travail avec un logiciel de retouche).
- Ensuite parce que, à l'instar de l'argentique, un filtre absorbe de la lumière et diminue la sensibilité.
- Re-ensuite parce qu'à la courte focale de 18 mm, vous allez obtenir ce que l'on appelle du vignettage (halo sombre entourant l'image), notamment si vous conservez le pare-soleil par devant, qui devient visible et génère de l'ombre parce que "repoussé" par l'épaisseur du filtre (il rentre dans le champ de l'image).
- Re-re-ensuite parce qu'à moins d'y mettre un prix très élevé, les imperfections optiques du verre constituant le filtre vont dégrader la qualité optique du zoom (qui n'a pas besoin de çà).
- Enfin parce que la lentille frontale du 18-55 tourne avec la bague des distancse, et que les effets d'un filtre sont alors aléatoirement soumis à des variations non controlées en fonction de la mise au point (variations négligeables pour certains filtres parfaitement symétriques, à indésirables avec par exemple un filtre polarisant qu'il faudrait repositionner après chaque mise au point).
Les objectifs conçus pour le numérique sont constitués de verres traités contre les rayons parasites et contre les dispersions des différentes composantes fréquentielles de la lumière. Il est donc inutile de rajouter quoi que ce soit qui joue le même rôle.
Bien sûr, cela ne dispense pas de ne jamais cadrer le soleil dans l'image, ou aux abords de l'image.
